BRIC à BRAC



Dernière création : « BRIC à BRAC » production Mierscher Kulturhaus Luxembourg
Bric à Brac sélection officielle de la Theaterfederatioun Luxembourg
Pour le Festival Off  Avignon 2011
Au Théâtre du balcon du 7 au 30 juillet à 14h15


Théâtre du balcon
38, rue Guillaume Puy
84000 Avignon




Spectacle théâtre-dansé  intégrant la langue des signes, Bric à brac interroge la société actuelle à travers la réappropriation des contes de fée, des personnages types qui hantent ces derniers.
Il s’adresse à un public adulte et consentant.
Le tout se veut drôle, à la limite du grotesque malgré des thématiques parfois corrosives et des portraits sans concession. Faisant osciller le public d’un monde à l’autre, d’un moment de légèreté à une sombre réalité, d’un éclat de rire à un silence figé.
Les principales sources sont : Blanche-neige, Le petit chaperon rouge, Le petit poucet, Barbe bleue, Alice au pays des merveilles, Le conte du genévrier


Ecriture des textes : Marie-Lune
Mise en scène : Marie-Lune
Assistanat : Emmanuela Iacopini
Chorégraphie : Marie-Lune, Emmanuela Iacopini, Jeanna Serikbayeva-Larosche
Artistes-interprètes : Fränz Hausemer, Jeanna Serikbayeva-Larosche,
Patricia Mazoyer de la cie Main tatouée (LSF)
Scénographie Anouk Schiltz

Costumes : Marie-lune, Sylvie Hamus
et Anne Weyer
Montage son Alain Funck

Eclairage & technique Mierscher Kulturhaus, Benjamin Muhr
Conseil illusionnisme Sylvain Juzan



Il existe une version longue de 1h10 et une version courte pour Le festival d’Avignon de 55 min.
Producteur : Mierscher Kulturhaus
53, rue G.-D. Charlotte L-7520 Mersch   Tél. 26 32 43-1     info@kulturhaus.lu





La scénographie  est à l’image de la mise en scène et des thèmes abordés.
À la fois sombre et graphique : lignes au sol figurant la ville et le métro, forêt d’antennes, géométrie de l’espace…
et acidulée : mur de pommes rouges, champignons hallucinogènes, tabouret nain.
La collaboration entre Marie-Lune et Anouk Schiltz a commencé sur la création « Paroles en l’air ». Dès cette première rencontre, le travail sur les couleurs qui sont toujours très symboliques dans les mises en scène de Marie-Lune a pris une forte dimension. Alors que le décor était totalement blanc pour le Prévert, Bric à brac est apparu d’emblée comme appelant le noir et le rouge avec quelques touches de blanc.
Le parti-pris d’un tapis de danse brillant afin d’obtenir une réverbération était aussi celui d’ouvrir sur un autre monde (l’effet miroir de Blanche-neige et d’Alice) sans oublier les ombres qui éclaboussent le fond de scène.
Quand aux antennes, elles symbolisent à la fois la forêt et l’urbanité dont il est question à plusieurs reprises dans la version longue du spectacle.
Le désir commun était d’avoir un décor à la fois sobre et moderne.

Les costumes ont été voulu sous cette même ligne de conduite : sobriété et minimalisme. Il s’agissait de produire beaucoup d’effet avec peu de choses et de rester dans l’actualité sans fioritures. L’utilisation des masques a permis la référence à une certaine tradition théâtrale plus ancienne mais sans tomber dans une trop grande illustration.

La bande-son a été spécialement travaillé afin d’obtenir une texture un peu grinçante, volontairement imparfaite. Les musiques pas toujours de bon goût et plutôt orientées électro sont aussi un rappel à notre quotidien.

La lumière présente deux aspects. L’un concerne la place de la couleur très importante de part l’atmosphère qu’elle instaure et la symbolique qu’elle contient. L’autre le fait que souvent cette lumière éclabousse, bave littéralement, se reflète sur le tapis, sur le fond et sur le corps même des artistes. C’est une caractéristique du choix de la mise en scène, ne pas faire quelque chose de lisse mais quelque chose qui dérange presque ou plutôt qui surprend.

L’accessibilité aux différentes sensorialités était un postulat de départ à l’origine même de la rencontre entre le producteur et la metteuse en scène.
La langue des signes devait être intégrée à la création pour permettre la rencontre du public sourd et mal-entendant avec une œuvre destinée à un public aussi large que possible. La principale difficulté étant que la langue des signes pratiquée au Luxembourg est la langue des signes allemande, mais pour Avignon il nous fallait une version en langue des signes française. Le défi est relevé par Patricia Mazoyer de la cie main tatouée, qui aura une semaine pour reprendre le rôle de Claudine Bohere traductrice pour le Luxembourg.
Le spectacle existe aussi en version audiodescription, c’est à dire adapté pour un public mal-voyant avec un travail de description scénique en direct à travers un système de casques à infra-rouge par un audiodescripteur de l’association l’œil qui écoute.